Édition du mardi 4 mars 2014
Les maires constatent l'augmentation de la pauvreté, selon un sondage
Les maires estiment dans une large majorité (80 %) que le nombre de personnes en situation de pauvreté dans leur commune a augmenté, selon un sondage TNS-Sofres diffusé hier pour le Secours catholique, à l'occasion des élections municipales.
Ils sont 71 % à penser que les personnes en situation de pauvreté sont, dans leur commune, « un peu plus qu'avant », 9 % estiment même qu'ils sont « beaucoup plus qu'avant », seulement 6 % jugeant qu'ils sont « moins qu'avant » (14 % ne se prononcent pas).
« Au Secours catholique, on sait qu'il y a une forte dégradation de la pauvreté », a souligné Bernard Thibaud, secrétaire général de l'organisation. « Mais ce qui nous surprend c'est l'ampleur de la prise de conscience par les maires. Le chiffre de la dégradation de la pauvreté était de 51 % en 2008, lors de la précédente enquête, et il est désormais de 80% ».
Pour une majorité d'élus, les femmes seules avec enfants et les jeunes sans emploi sont les deux catégories pour lesquelles la pauvreté s'est le plus aggravée (63 %), devant les personnes en emploi précaire (62 %) et les chômeurs de longue durée (55 %).
Bernard Thibaud a cependant affirmé que les maires ont « moins la perception d'une dégradation pour les personnes sans abri et les personnes migrantes, alors que nous-mêmes, on constate une dégradation importante de la situation des familles migrantes ».
Face à cette situation, les maires disent en majorité avoir « fait des efforts plus importants » pour l'aide aux impayés (loyer, gaz, eau, électricité) pour les familles en difficultés (58 %), les services d'aides à domicile (57 %) et le soutien scolaire aux enfants (56 %).
Par ailleurs, les trois quarts des maires (76 %) jugent que le lien social s'est plutôt dégradé en France, mais pas au sein de leur commune, où la situation s'est plutôt améliorée (40 %) ou n'a pas changé (46 %). Une large majorité (91 %) affirme avoir pris des initiatives pour renforcer ce lien social au cours de leur mandat, même si le plus souvent « il s'agit d'actions ponctuelles ou ciblées, plutôt que de politiques structurelles », a noté Bernard Thibaud.
Hier, le Secours catholique a lancé une campagne, baptisée « Ne laissons pas disparaître la fraternité », pour « mettre le vivre ensemble au coeur des préoccupations » des municipales.
(AFP)
Ils sont 71 % à penser que les personnes en situation de pauvreté sont, dans leur commune, « un peu plus qu'avant », 9 % estiment même qu'ils sont « beaucoup plus qu'avant », seulement 6 % jugeant qu'ils sont « moins qu'avant » (14 % ne se prononcent pas).
« Au Secours catholique, on sait qu'il y a une forte dégradation de la pauvreté », a souligné Bernard Thibaud, secrétaire général de l'organisation. « Mais ce qui nous surprend c'est l'ampleur de la prise de conscience par les maires. Le chiffre de la dégradation de la pauvreté était de 51 % en 2008, lors de la précédente enquête, et il est désormais de 80% ».
Pour une majorité d'élus, les femmes seules avec enfants et les jeunes sans emploi sont les deux catégories pour lesquelles la pauvreté s'est le plus aggravée (63 %), devant les personnes en emploi précaire (62 %) et les chômeurs de longue durée (55 %).
Bernard Thibaud a cependant affirmé que les maires ont « moins la perception d'une dégradation pour les personnes sans abri et les personnes migrantes, alors que nous-mêmes, on constate une dégradation importante de la situation des familles migrantes ».
Face à cette situation, les maires disent en majorité avoir « fait des efforts plus importants » pour l'aide aux impayés (loyer, gaz, eau, électricité) pour les familles en difficultés (58 %), les services d'aides à domicile (57 %) et le soutien scolaire aux enfants (56 %).
Par ailleurs, les trois quarts des maires (76 %) jugent que le lien social s'est plutôt dégradé en France, mais pas au sein de leur commune, où la situation s'est plutôt améliorée (40 %) ou n'a pas changé (46 %). Une large majorité (91 %) affirme avoir pris des initiatives pour renforcer ce lien social au cours de leur mandat, même si le plus souvent « il s'agit d'actions ponctuelles ou ciblées, plutôt que de politiques structurelles », a noté Bernard Thibaud.
Hier, le Secours catholique a lancé une campagne, baptisée « Ne laissons pas disparaître la fraternité », pour « mettre le vivre ensemble au coeur des préoccupations » des municipales.
(AFP)
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